Ionique
par Constantin Cavafy
Bien que nous ayons brisé leurs statues,
bien que nous les ayons chassés de leurs temples,
les Dieux ne sont pas morts pour autant.
O terre d’Ionie c’est toujours toi qu’ils aiment
et que leurs âmes invoquent.
Quand se lève sur toi un matin de juillet,
la palpitation de leur vie passe dans ton air,
et parfois, hésitante, immatérielle,
une silhouette d’Éphèbe d’un pas rapide
passe sur tes collines.
Poezie de sambata
februarie 12, 2011 de adinab
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